A la suite du 3ème ce contrôle budgétaire, le budget de l’Etat reste sur sa trajectoire, à savoir un déficit de maximum 2,8% pour la Belgique et de 2,4% pour l’entité I.
En effet, après analyse du rapport du Comité de Monitoring (qui nous indiquait un effort supplémentaire de 811 millions par rapport à nos perspectives), le Gouvernement a procédé à une évaluation détaillée des différents postes budgétaires et a réalisé différentes corrections.
En matière de contrôle des dépenses, le Gouvernement a été très strict. « Sur mon initiative, plusieurs décisions avaient été prises. Depuis le contrôle budgétaire de mars 2012, un mécanisme renforcé de prudence budgétaire a en effet été mis en place. Et à la mi-septembre, toute redistribution de crédits a été interdite », a déclaré le Ministre du Budget Olivier Chastel.
« J’ai également proposé que le blocage administratif de la provision interdépartementale (70 millions), des crédits d’investissements (80 millions) et des crédits de fonctionnement (62 millions) soit définitif et donc, qu’une partie du gel des dépenses décidé en juillet soit transposé en une économie réelle de 212 millions d’euros ».
Enfin, le Gouvernement a décidé de n’autoriser que les dépenses incompressibles d’ici la fin de l’année. En fonction de l’estimation du solde net disponible, cette décision permettra de réaliser une économie supplémentaire de 202 millions d’euros.