Lors de la traditionnelle présentation des vœux du MR, les militants hennuyers se sont retrouvés au Lotto Expo de Mons autour de leurs personnalités politiques qu’elles soient Ministres, Sénateurs, Députés fédéraux ou régionaux.
A cette occasion, le député fédéral et Président de la Fédération MR du Hainaut Olivier Chastel a tenu un discours à la fois triomphant de par le score du MR lors des élections législatives, mitigé dû à la crise gouvernementale des six derniers mois mais aussi ambitieux pour 2008.
Olivier Chastel est donc revenu sur cette année 2007 qui fut tellement particulière et contrastée.
Premier constat : le 10 juin 2007 est une date historique pour le Mouvement Réformateur. En effet, celui-ci devient le premier parti francophone tant à Bruxelles qu’en Wallonie et l’artisan de cette victoire n’est autre que Didier Reynders. Avec 28,7% des voix et 23 sièges à la Chambre, notre Président a réussi son pari : changer le centre de gravité en Communauté française.
Pour Olivier Chastel, ce succès en Hainaut (27% et 6 sièges) est dû à la combinaison de deux éléments. Le premier, les militants qui ont apporté tout leur soutien au MR et sillonné la Province pendant la campagne électorale. Le Deuxième, la liste et ses 30 candidats qui ont mis KO (199.900 voix pour les Réformateurs – ce qui est un record pour le MR dans une province) ceux de la liste PS (une perte de 10% et de 3 sièges) composée pourtant de deux Ministres-Présidents et de deux Ministres fédéraux.
Le deuxième constat concerne la crise politique fédérale et son épilogue à Noël. Face aux 2 échecs d’Yves Leterme, Olivier Chastel estime que cette situation peut se résumer – au nord comme au sud – à une histoire de cartel dont la devise serait « Jamais l’un sans l’autre ». Pour lui, l’électeur francophone a été lourdement trompé ! Après des mois de démentis sur une possible association, le fait est aujourd’hui avéré : le CDh attendait patiemment le retour du PS à ses côtés pour enfin dire OUI ! Heureusement pour faire face à la composante sociale-chrétienne-humaniste-nationaliste, une seule vraie famille apparaît dans ce pays : la famille libérale menée par un exceptionnel tandem composé de Guy Verhofstadt et de Didier Reynders. Ce dernier a démontré durant ces longs mois de crispation toute la richesse de sa personnalité : intelligence, sang froid, humour, détermination, ouverture d’esprit, fermeté mais aussi sens du dialogue. Soit, un homme d’état qui s’est révélé aux 2 communautés de ce pays et, qui gagne, chaque jour, de part et d’autre de la frontière linguistique, en popularité.
Olivier Chastel a ensuite parlé des défis politiques qui jalonneront 2008 avec comme première priorité le pouvoir d’achat. Le MR a, dans son programme électoral, défendu une série de mesures afin d’accroître celui-ci: diminuer l’impôt sur les bas et moyens revenus ; augmenter les pensions tout en supprimant la cotisation de solidarité ; aligner le statut des indépendants sur celui des salariés. Des propositions qui serviront certainement lors de l’élaboration du programme socio-économique du Gouvernement que Didier Reynders doit réaliser dans les prochaines semaines. Deuxièmement, les futures échéances électorales régionales de juin 2009. Pour le député, la Wallonie a besoin de changement, a besoin du MR et les citoyens auront le choix entre l’immobilisme du PS/CDh et les réformes du MR.
Olivier Chastel a terminé son discours en remerciant une nouvelle fois les militants pour leur combat au quotidien et la défense des valeurs réformatrices. Il leur a souhaité une très heureuse année 2008.