Comme chaque année, en janvier, le Ministre du Budget Olivier Chastel a présenté l’exécution du budget 2013, l’estimation du solde de financement, le taux d’endettement et une estimation en matière de sécurité sociale, aux côtés des Ministres Laurette Onkelinx et Koen Geens.
Selon les dernières estimations, l’ensemble des autorités belges présentent un déficit de 2,7% du Produit Intérieur Brut (PIB) et le pouvoir fédéral (Entité I) clôture quant à lui son budget 2013 avec un solde de financement de 2,5%.
« Le pouvoir fédéral et la sécurité sociale respectent donc leurs objectifs », a déclaré Olivier Chastel. « Nous restons largement sous la valeur de référence de 3% du PIB et avons donc une marge de sécurité ». La Belgique fait d’ailleurs mieux que plusieurs pays voisins en ce qui concerne le solde de financement.
La différence avec l’objectif de -2,5% prévu dans le Programme de Stabilité se situe quasi exclusivement auprès de l’Entité II et donc, surtout au niveau des estimations moins favorables concernant les pouvoirs locaux.
Pour rappel, la Commission européenne avait estimé en novembre dernier que la Belgique avait pris des actions concrètes et des mesures effectives en matière budgétaire. Le Commissaire européen Oli Rehn avait d’ailleurs déclaré à l’époque que la Belgique pourrait sortir au printemps 2014 de la procédure de déficit excessif si des efforts sont maintenus.
Concernant la différence entre les années 2012 et 2013, une amélioration de 1,3% est à constater (passage de 4% à 2,7% concernant le déficit) grâce aux efforts fournis par l’Entité I, c’est-à-dire le fédéral.
Le total des dépenses primaires s’élevaient l’année passée à € 46,064 milliards, avec une diminution de € 422 millions en comparaison à 2012.
« Enfin, grâce aux efforts fournis par les différents départements et le monitoring permanent mené par le SPF Budget, nous respectons notre objectif de sous-utilisation de crédits, soit € 819 millions », s’est réjoui Olivier Chastel.
« En outre, le suivi régulier de l’exécution du budget ne s’est pas limité aux rapports du comité de monitoring et aux ajustements budgétaires ; les réunions mensuelles du Comité du Trésor ont permis un suivi des réalisations des recettes fiscales et des dépenses primaires du pouvoir fédéral qui ont été comparées avec les objectifs à réaliser ou les estimations utilisées dans le budget », a indiqué Olivier Chastel.
D’autres publications contenant des chiffres plus précis au sujet de l’exécution du budget 2013 parviendront au Gouvernement, dont la publication du rapport annuel de la Banque nationale à la mi-février, les prévisions de la Commission européenne fin février, une première estimation fin mars de l’Institut des Comptes Nationaux (ICN) et enfin, la publication des comptes de l’Etat par cette même instance en septembre.