La Ville de CHARLEROI s’est illustrée par un condensé de pratiques de mauvaise gouvernance.
C’est le résultat d’une majorité absolue socialiste de près de 35 ans !
Face à cette majorité absolue, Olivier CHASTEL a longtemps été seul à se battre.
En 2005, c’est lui et lui seul qui a osé ouvrir le débat public sur le scandale de la « Carolorégienne » qui a déclenché une véritable révolution éthique touchant aussi bien les sociétés de logement public que les intercommunales.
En 2006, le Mouvement Réformateur a accepté de prendre ses responsabilités et de constituer une majorité tripartite (CDH, MR, PS) pour réformer en profondeur CHARLEROI et s’attaquer aux immenses problèmes que connaît cette ville.
Cette réforme de Charleroi a nécessité une mise en ordre de l’administration de la Ville. Cela s’est fait difficilement dans la mesure où toute mesure prise à l’égard de fonctionnaires communaux nécessite des procédures longues et juridiquement périlleuses.
Néanmoins, depuis 2006, la nouvelle majorité mise en place avec le Mouvement Réformateur a suspendu de ses fonctions le n° 1 de la Police à savoir le Chef de Corps de la Police locale, inculpée, a suspendu et démis de ses fonctions le n° 1 de l’administration communale, à savoir le Secrétaire communal, a suspendu et démis de ses fonctions le n° 2 de l’administration communale à savoir le Receveur communal.
Il s’agit des trois fonctionnaires les plus importants dans toute administration communale.
Au niveau juste inférieur : le Directeur des bâtiments de la Ville de Charleroi inculpé, a été suspendu et contraint à la démission, le Directeur des services techniques, inculpé, a été suspendu et a fait valoir ses droits à la pension, le Directeur des Affaires économiques a été suspendu, le Directeur adjoint en charge des économies d’énergie inculpé, a été suspendu et contraint à la démission, le Directeur adjoint en charge des marchés publics, inculpé, a été suspendu !
Il serait fastidieux de donner la liste complète de tous les fonctionnaires démis de leurs fonctions.
Terminons néanmoins par l’Inspecteur général des Services suspendu lors du dernier Conseil communal du lundi 28 mars.
Aucune ville n’a jamais eu à faire un tel travail à l’égard de son administration !
Cette énumération démontre à quel point le Mouvement Réformateur n’a montré aucune complaisance à l’égard des fonctionnaires qui se sont rendus coupables de pratiques illégales durant les années de plomb de la majorité absolue socialiste.
Le Mouvement Réformateur est d’autant plus scandalisé par les accusations portées à son encontre par Jean-Jacques VISEUR et le CDH carolo comme par hasard le lendemain de la publication du sondage de « La Libre » annonçant une forte chute de ce parti.
Que s’est-il réellement passé ?
Outre la suspension de ses fonctions de l’Inspecteur Général des Services, le Conseil communal de la Ville de Charleroi devait débattre ce lundi 28 mars 2011 des sanctions disciplinaires à infliger à deux fonctionnaires en charge des plaines de jeux.
Une majorité de conseillers communaux de la Ville de Charleroi, s’exprimant à huis clos et à bulletins secrets, ont voté contre ces sanctions. Ils ont mis en avant le risque que ces dossiers faisaient courir à la Ville. En effet, ces dossiers ont été déposés en urgence. L’urgence nécessite un évènement extérieur et imprévisible et ne peut en aucun cas résulter de la négligence. Or dans ce cas, il est incompréhensible que le Bourgmestre VISEUR n’ait pas inscrit en temps utile ces dossiers à l’ordre du jour. Ce vice de procédure ouvre une voie royale aux avocats des deux fonctionnaires en question pour un recours. De plus, les dossiers n’étaient pas complets et n’avaient pas été portés à la connaissance des conseillers communaux.
Enfin, ces dossiers font l’objet d’une instruction pénale qui est loin d’être terminée.
Il ressort de tout cela qu’une majorité de conseillers communaux se sont prononcés à huis clos et à bulletins secrets, contre les sanctions proposées, non pas par complaisance envers les comportements dénoncés mais dans un souci de sécurité juridique.
Affirmer comme le fait le CDH, que cela résulte d’une alliance entre « vieux socialistes » et MR est, en tous points, contraire à la réalité.
En tirer la conclusion que le MR serait devenu complaisant à l’égard des comportements inadmissibles dont se sont rendus coupables certains fonctionnaires de la Ville de Charleroi relève de la polémique politicienne la plus bassement démagogique.
Olivier CHASTEL a d’ailleurs très clairement insisté sur la volonté du groupe MR au Conseil communal de Charleroi de sanctionner tous les comportements fautifs mais dans le respect des procédures afin de se prémunir contre tout recours et a appelé le Bourgmestre VISEUR à revoir la façon dont sont gérées ces dossiers disciplinaires.
Ces dossiers sont d’ailleurs tellement faibles juridiquement, notamment parce qu’ils ont été traités en urgence, qu’ils vont être annulés par la tutelle ce qui permettra au Conseil communal de voter à nouveau et d’infliger enfin des sanctions à la hauteur des actes inqualifiables qui ont été commis.
Dans le même temps, Olivier CHASTEL a également mis en évidence le cas d’un ancien secrétaire communal faisant fonction qui vient d’être inculpé pour des faits graves relatifs à un système de rémunération au travers de faux frais kilométriques de certains agents communaux et contre lequel le Bourgmestre CDH n’a étrangement entamé aucune procédure.
Le MR de Charleroi et Olivier CHASTEL sont à la base du renouveau éthique si difficile à mettre en place.
Depuis 2006, le travail effectué pour changer le fonctionnement de la Ville est remarquable et doit beaucoup à la présence du MR dans la majorité.
Tout le reste n’est que polémique politicienne qui ne devrait être traité que par le mépris si elle ne portait préjudice à l’image tant de la politique que de Charleroi.