Le Secrétaire d’État aux Affaires étrangères, Olivier CHASTEL a soutenu, au nom du Gouvernement belge, le financement de projets énergétiques dans le cadre du Plan de Relance européen lors du Conseil Affaires générales et Relations extérieures de l’Union européenne (CAGRE), réuni ce lundi 23 février à Bruxelles. Ces projets permettront de promouvoir d’une part, la relance économique et d’autre part, les objectifs à réaliser en matière de changement climatique et d’intégration du marché énergétique, tout en contribuant à mettre en place une sécurité énergétique accrue pour l’Union européenne.
Au cours de son intervention, Olivier CHASTEL a exprimé le souhait de la Belgique de s’en tenir au calendrier 2009-2010 proposé par la Commission afin de disposer d’une force de frappe suffisante pour stimuler nos économies à court terme. Il a ajouté que l’Union européenne doit privilégier des projets réalisables à court ou moyen terme et qui assurent un certain équilibre géographique.
Par ailleurs, le Secrétaire d’État a demandé que l’U.E. poursuive ses discussions sur la répartition du budget pour assurer un meilleur équilibre entre les trois piliers du plan : l’éolien offshore, les interconnexions électriques/gazières et le Captage et le Stockage du Carbone (CSC).
Olivier CHASTEL a ajouté que la Belgique estime que le budget alloué aux projets CSC n’est pas en phase avec le degré d’avancement de cette technologie. Celle-ci est par ailleurs déjà largement financée dans le cadre du système d’échange de quotas d’émissions (ETS) et les projets ne pourront dès lors se réaliser dans les limites du calendrier 2009-2010. Les projets proposés pourraient être intégrés dans le cadre de la Révision du 7ème Programme-Cadre de Recherche.
Enfin, le Secrétaire d’État a souligné que la Belgique préfère concentrer les dépenses sur des projets qui améliorent l’efficacité énergétique, comme cela était déjà prévu dans le Plan de Relance et qui conféraient un rôle majeur à la Banque Européenne d’Investissement (BEI).