Ce samedi 22 octobre a eu lieu une session extraordinaire du Conseil Affaires générales afin de préparer le Conseil européen de ce dimanche, et de discuter en particulier de son projet de conclusions. Le Ministre chargé des Affaires européennes Olivier Chastel y a représenté la Belgique.
L’Union européenne est confrontée à une grave crise financière, des mesures doivent donc être prises pour en sortir et relancer ainsi la croissance économique. Lors du Conseil européen, il s’agira de décider des initiatives législatives à prendre pour stimuler la croissance et l’emploi à moyen et long terme. Concrètement, il s’agira de compléter le marché intérieur en améliorant le climat des affaires, en renforçant la compétitivité de l’Europe, en réduisant les coûts et charges administratives pour nos entreprises, en donnant à nos PME’s plus facilement accès au capital,… Il sera aussi décidé d’être plus créatif avec les moyens disponibles et de promouvoir les investissements. Sur le plan externe, la croissance devra être davantage stimulée grâce au commerce et investissements internationaux, surtout avec les pays stratégiques comme la Russie, l’Inde, la Chine ou le Brésil et avec les pays qui connaissent le plus de croissance économique.
Le Conseil européen de ce dimanche préparera également deux réunions importantes : le sommet du G20 à Cannes en novembre prochain et la conférence ministérielle sur le changement climatique à Durban.
Lors du Conseil Affaires générales, Olivier Chastel a exprimé une satisfaction générale avec le projet de conclusions du Conseil européen. Cependant, « concernant la promotion des investissements, la Banque européenne d’Investissements (BEI), est certes un acteur crucial mais il faudrait mobiliser d’autres moyens comme le budget communautaire et les effets multiplicateurs qu’il peut engendrer », a déclaré Olivier Chastel. « Pour la Belgique, il est important que le Conseil européen reconnaisse l’importance de la mise en œuvre intégrale de la Stratégie UE2020, les réformes structurelles ne peuvent être réduites au marché intérieur ». Enfin, « la référence à la mise en place d’une taxe sur les transactions financières pourrait être formulée d’une façon plus ambitieuse ».