Olivier CHASTEL a rencontré, pour la première fois depuis son entrée en fonction en tant qu’Echevin des Affaires Economiques, les responsables des différentes sociétés de taxis de la région de Charleroi.
Cette première réunion était placée sous le signe de la concertation afin de permettre à l’Echevin de mieux connaître le monde des taxis et ses aspirations.
D’emblée, Olivier CHASTEL a tenu à apaiser les responsables de ces sociétés quant aux rumeurs d’extension de la flotte de taxis carolos à 200 véhicules. Pour l’Echevin, ce chiffre est totalement farfelu et il a précisé qu’il n’existait aucune décision du Collège communal allant dans ce sens. Si cette nouvelle a rassuré ces chefs d’entreprise, ceux-ci n’ont cependant pas hésité à faire part à Olivier CHASTEL de leurs revendications personnelles en matière de nouveaux agréments…
Aujourd’hui, six sociétés de taxis sont actives sur le territoire de Charleroi et une septième a demandé à obtenir son agrément. Ce sont quelques 118 taxis qui circulent ainsi sur notre territoire. Par ailleurs, Olivier CHASTEL a souligné que 85 de ces taxis appartiennent aujourd’hui à une même famille, ce qui crée une situation quasi monopolistique sur Charleroi.
Malgré une diversification et une extension des courses vers le Nord de Charleroi grâce à l’aéroport et à l’Aéropole, le secteur des taxis n’est pas florissant. Lors de cette rencontre, les sociétés de taxis ont évoqué, au Premier Echevin, les problèmes auxquels elles sont confrontées, notamment au niveau du recrutement et de l’insécurité.
Au cours de cette réunion, Olivier CHASTEL a souhaité aborder l’avant-projet de décret du Ministre Antoine. Il apparaît aujourd’hui nécessaire d’apporter un cadre légal en Wallonie à cette profession, trop régulièrement victime de nombreux abus. Le Premier Echevin en est convaincu et attend beaucoup de ce futur décret.
Si l’enquête en vue de l’agrégation appartiendra toujours aux communes, la Région wallonne validera désormais, sur base de critères stricts, les agréments délivrés par les communes. Ainsi, le requérant devra présenter des garanties morales, faire preuve de sa qualification professionnelle ou encore démontrer sa solvabilité. Pour Olivier CHASTEL, c’est une première étape importante que de définir les conditions d’exploitation. Cela va permettre une plus grande cohérence et transparence dans le secteur. Mais ce décret doit aller plus loin !
Olivier CHASTEL attend du Ministre Antoine qu’il établisse une série de critères supplémentaires visant à améliorer la qualité du service et à définir le nombre maximum de taxis sur une ville. Le nombre de taxis pour une zone pourrait être ainsi fixé, selon le Premier Echevin, en tenant compte notamment de la densité de population, du contexte socio-économique, de la présence d’une gare, d’un aéroport,… Il a également précisé que si le décret n’était pas assez précis dans l’établissement de ces critères, la Ville de Charleroi en établirait dans son propre règlement, qui sera soumis à modification.
Olivier CHASTEL a précisé à la fin de la rencontre qu’il soutiendrait toutes les initiatives en matière de taxis pour les personnes à mobilité réduite. La flotte carolo compte seulement trois véhicules adaptés et cela semble peu.
L’Echevin des Affaires économiques compte rester attentif à ce secteur. Les taxis se doivent d’offrir un service de qualité car ils sont une vitrine pour les habitants, pour les touristes mais aussi pour la ville.