Au-delà de l’affaire CARIAT qui est maintenant du ressort de la Justice et qui devra faire l’objet d’un vaste débat politique dans les semaines qui viennent, Olivier CHASTEL tient à réagir au nom du MR de CHARLEROI, suite à la crise aigue que connaît l’Intercommunale pour la Collecte et la Destruction des Immondices (I.C.D.I.).
La concentration inédite du pouvoir au sein de cette intercommunale, qui est sans doute la cause de la crise actuelle, risque d’avoir un impact destructeur et peut être fatal. En effet, avec l’arrestation de Lucien CARIAT et de Christian BLONDEEL, l’I.C.D.I. vient de perdre son Président (et Directeur général) ainsi que son Directeur général adjoint (et directeur financier). L’I.C.D.I. est donc décapitée. La présence importante de membres de la famille de Lucien CARIAT dans le personnel aggrave encore cette situation.
La crise actuelle risque de porter atteinte à la pérennité de cette entreprise qui joue un rôle majeur au service de nos concitoyens et qui est incontestablement un atout pour la région de CHARLEROI dans le cadre de la politique wallonne de gestion des déchets.
Enfin, les 430 personnes qui composent le personnel de l’I.C.D.I. sont aujourd’hui inquiétes et doivent être rassurées dans les plus brefs délais.
En tant que Président Provincial du MR, Olivier CHASTEL prendra contact dès aujourd’hui avec ses homologues des trois autres partis démocratiques ainsi qu’avec les représentants des principaux syndicats afin que puisse se constituer un Comité de direction réellement pluraliste capable d’assurer cette continuité des services et de garantir la pérennité de l’intercommunale.
Olivier CHASTEL souhaite également demander au Ministre de tutelle, Philippe COURARD, la nomination d’un gestionnaire de crise capable d’assurer immédiatement la gestion quotidienne de l’I.C.D.I.
Olivier CHASTEL considère que, face à la consternation et à la méfiance grandissante de nos concitoyens par rapport aux politiques, les partis démocratiques ont le devoir de se mobiliser pour l’I.C.D.I. Cette collaboration « technique » ne devant évidement pas empêcher le nécessaire débat démocratique concernant l’avenir de notre région qui devra inévitablement avoir lieu jusqu’aux élections d’octobre 2006.