A l’occasion de la Journée mondiale de l’alimentation, le Ministre de la Coopération au développement Olivier Chastel tient à réaffirmer toute l’importance et le défi que représente la sécurité alimentaire dans les pays du Sud.
« Se mobiliser pour intensifier la lutte contre l’extrême pauvreté et la faim, signifie qu’il faut veiller à contribuer à l’augmentation de la production alimentaire, à utiliser plus efficacement et durablement les ressources naturelles, à s’adapter au changement climatique, à promouvoir la bonne gouvernance ainsi que l’éducation des femmes, véritables actrices privilégiées du développement rural », a déclaré Olivier Chastel.
Le caractère multifonctionnel de l’agriculture nécessite une approche holistique, abordant les problèmes de développement agricole dans un esprit de durabilité écologique, économique, sociale, d’équité et de solidarité.
En application de la nouvelle stratégie belge en matière d’agriculture et de sécurité alimentaire, la Belgique vient de décider de renforcer son action en matière de gouvernance agricole, par l’octroi d’1 million € au réseau Agricord, réseau d’agences agricoles qui développent un programme d’appui aux organisations de producteurs dans les pays en développement (« Farmers Fighting Poverty » – http://www.agricord.org/).
La Belgique réaffirme également toute l’importance qu’elle accorde aux achats locaux de produits alimentaires comme en témoignent les actions de terrain visant à renforcer les capacités locales de production des agriculteurs, en leur permettant d’accéder, notamment aux marchés publics d’achats de denrées locales par le Programme Alimentaire Mondial.
L’aide alimentaire dans le cadre humanitaire a connu une évolution énorme ces dernières années. En 2010, 34 millions € ont été accordés à la sécurité alimentaire autant lors de pics de crises comme la famine dans la Corne de l’Afrique, le Sud Soudan ou les récentes inondations au Pakistan, que pour des crises plus complexes de longue durée en RDC, Niger ou Palestine.