Ce vendredi, Olivier Chastel était l’invité politique de Matin première.
Très vite, le nouveau Président du MR est revenu sur la volonté du Gouvernement de mettre en place les réformes sociales et économiques.
« Nous voulons créer de l’emploi, maîtriser les dépenses publiques afin de garantir notre système de sécurité sociale. L’Etat peut mieux fonctionner et c’est au terme de la législature que l’on pourra en juger. »
Olivier Chastel a également souligné la volonté du Gouvernement de consentir à des efforts substantiels tout en ne laissant personne sur le bord de la route. Pour exemple, il a évoqué le mécanisme de l’unique saut d’index.
« Le saut d’index sera compensé via l’enveloppe bien-être et une compensation sociale pour les pensions et les allocations les plus basses et via une hausse des frais forfaitaires déductibles pour les travailleurs. »
Pour le nouveau président des libéraux francophones, il n’est pas question de toucher aux soins de santé :
« On ne va pas mettre à mal la sécurité sociale, on ne va pas sabrer dans les soins de santé. C’est archi faux. Ce que nous ferons, c’est limiter la progression des dépenses des soins de santé. »
Poursuivant son explication, Olivier Chastel a indiqué que de telles mesures économiques étaient déjà d’application dans le précédent gouvernement : « Dans le gouvernement précédent, en tant que ministre du Budget, j’ai aussi fait des économies importantes. Nous avons même atteint un degré de progression de soins de santé inférieure à la barre de 1,5% que le Gouvernement Michel souhaite maintenir pour ces 5 années. »
Interpelé alors sur les économies touchant à la culture fédérale, Olivier Chastel s’est montré formel :
« Les institutions culturelles sont une vitrine pour la Belgique, nous voulons les maintenir. Nous avons voulu obtenir les compétences liées à la culture. Il n’y aura pas de communautaire en la matière. Par ailleurs, les mesures à prendre sont des mesures en frais de fonctionnement destinées à créer des synergies pour un gain d’efficacité. »
Enfin, l’ancien Ministre du Budget est revenu avec précision sur le montant des économies structurelles de la SNCB :
« L’effort structurel de la SNCB est de 663 millions dont 188 millions en 2015 et 118,7 millions les 4 années suivantes. Donc 663 millions viendront en 2019 en déduction de la dotation à la SNCB qui aujourd’hui, est de 3,1 milliards. Mais si l’on fait un calcul sur 5 ans de ce que la SNCB ne recevra pas chaque année, on arrive au chiffre de 2,1 milliards mais dans ce cas, il ne doit pas être comparé à la dotation de 3,1 milliards mais à 5 fois cette dotation, soit 15,5 milliards. »
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