Le Ministre du Budget et de la Simplification administrative Olivier Chastel se réjouit des synergies dégagées entre le Fédéral et les Régions/Communautés afin de promouvoir la facturation électronique.
Ce mercredi matin, le thème de la facturation électronique était abordé en Comité de concertation. Celui-ci se compose de ministres du Gouvernement fédéral et des Gouvernements des Communautés et Régions. On y débat de dossiers qui nécessitent une collaboration entre les différents niveaux de pouvoir.
En ce qui concerne la facturation électronique, il est important d’harmoniser les différents initiatives en cours au sein des autorités belges afin de parvenir à une approche intégrée et efficace réduisant les coûts et les charges administratives pesant sur les entreprises.
En Europe, l’utilisation de la facturation électronique reste encore assez faible. Ainsi, chaque année, environ 5% de l’ensemble des échanges de factures se fait par voie électronique. Un passage à la facturation électronique au sein de l’Union européenne impliquerait des avantages économiques considérables et les économies réalisées en six ans par le passage de factures papier à l’électronique sont estimées à environ 240 milliards d’euros. En Belgique, on estime à environ 3,5 milliards d’euros par an la diminution de la charge administrative si toutes les factures étaient envoyées et traitées par voie électronique.
La Commission européenne souhaite que la facturation électronique devienne le mode de facturation le plus répandu en Europe d’ici 2020.
Pour le Ministre de la Simplification administrative Olivier Chastel, les départements du Gouvernement doivent montrer l’exemple. Ainsi, à partir de fin octobre 2013, un projet pilote permettra aux fournisseurs intéressés de transmettre de manière électronique leurs factures vers trois départements fédéraux : la chancellerie, le SPF Budget et Fedict. A l’issue de cette phase pilote, une extension est prévue vers les autres départements fédéraux travaillant avec Fedcom, la nouvelle application informatique dans laquelle la comptabilité de l’Etat est informatisée.
Outre la diminution des charges administratives pour les entreprises, la dématérialisation des factures améliore l’efficacité des autorités, permet d’éviter le paiement d’intérêts de retard grâce à un meilleur suivi des factures reçues et réduit les coûts d’archivage.
A l’issue de ce Comité de concertation, les gouvernements des différents niveaux de pouvoirs belges ont approuvé les objectifs définis par la Commission européenne de faire de la facturation électronique la forme la plus utilisée d’ici 2020 et se sont engagés à prendre toutes les actions requises pour y parvenir. Des représentants des entités fédérées participeront également au forum belge consacré à cette problématique.
« Il est essentiel de promouvoir et d’encourager la facturation électronique, la facturation électronique, c’est possible, c’est facile et c’est avantageux ! », a conclu Olivier Chastel.
Plus d’infos sur la facturation électronique : http://www.efacture.belgium.be