Le président du MR Olivier Chastel est choqué par la grève en cours à la SNCB. « Cette grève sauvage empêche les étudiants de rejoindre leurs écoles en pleine période d’examens. Elle empêche les navetteurs de se rendre au travail. Elle nuit à nouveau à l’image de notre pays, et singulièrement à sa partie francophone. Les syndicats, débordés par leur base, piétinent le protocole d’accord de 2009 qui prévoit des délais avant d’annoncer des actions. Il est urgent qu’il reprenne le contrôles de leurs troupes », déclare le président du MR.
Pour Olivier Chastel, les cheminots ne doivent pas espérer la compréhension des usagers de la SNCB tant les raisons de cette grève sont injustifiables. « Pour résister à la concurrence des autres opérateurs ferroviaires, la SNCB doit améliorer sa productivité. C’est pour atteindre cet objectif que des négociations ont été menées entre direction et syndicats », rappelle Olivier Chastel. Il est notamment prévu que les travailleurs prestant 38 heures par semaine, au lieu des 36 prévues, accumulent ces heures supplémentaires et les récupèrent sous forme de jours de crédit. Mais si un travailleur prend une semaine de congé, il bénéficie quand même de ces 2 heures de crédit bien qu’il n’ait pas travaillé durant cette semaine. « Cette anomalie devait bien sûr être corrigée », explique le président du MR. « Le nouveau système prévoit que, pour des semaines non prestées, ces heures ne pourront logiquement pas être accumulées. En aucun cas il ne s’agit d’une réduction du nombre de jours de congé comme l’affirment les syndicats ! ».
Approuvé par les syndicats il y a plusieurs mois, cet accord est aujourd’hui dénoncé par la base. « La véritable raison de cette grève sauvage doit être portée à la connaissance des navetteurs. Les syndicats ne peuvent pas d’une part réclamer le respect de la concertation sociale et d’autre part dénoncer ensuite par des grèves les accords conclus dans le cadre de cette concertation », conclut Olivier Chastel.