Le président du MR Olivier Chastel a appris avec émotion le décès de Véronique Cornet. Députée-bourgmestre de Montigny-le-Tilleul, elle a lutté avec courage et dignité contre la maladie qui l’a finalement emportée.
Pour Véronique, la politique était plus qu’un métier : c’était une passion. Elle l’avait héritée de son père et de son grand-père, qui l’ont précédée au mayorat de Montigny-le-Tilleul, bastion libéral aux portes de Charleroi. Comme ses prédécesseurs, Véronique s’est investie pour défendre le caractère rural de sa commune tout en oeuvrant pour améliorer la qualité de vie de ses habitants.
Repérée par Jean Gol, Véronique était entrée en politique en 1997, comme députée fédérale en remplacement d’Etienne Bertrand. Elle sera ensuite élue au Parlement wallon en 1999, puis bourgmestre en 2000, des mandats qu’elle occupait toujours aujourd’hui même si, suite au décret anti-cumul, Marie-Hélène Knoops exerçait la fonction d’échevine-déléguée depuis les élections de 2014. Malgré la maladie, Véronique s’était investie avec fougue dans cette dernière campagne qui s’était clôturée par un gain de deux sièges pour le MR dans l’arrondissement de Charleroi.
Municipaliste convaincue, elle s’est battue pour le développement de Charleroi et s’estt investie dans des matières comme les pouvoirs locaux, l’aménagement du territoire, l’emploi ou la bonne gouvernance. En tant que bourgmestre, Véronique était très fière de ses réalisations, parmi lesquelles le nouvel hôtel de ville de la commune.
Energique, spontanée, tenace, Véronique faisait de la politique « avec ses tripes », comme elle le disait elle-même. Ses qualités professionnelles, ses qualités humaines manqueront à la vie politique.
Au nom du MR, Olivier Chastel présente ses sincères condoléances aux proches de Véronique Cornet et en particulier à ses enfants. Le Mouvement Réformateur est en deuil.