A Brdo (Slovénie), lors de la réunion « Gymnich » des Ministres des Affaires étrangères de l’UE des 29 et 30 mars, Olivier Chastel a discuté avec les représentants des 26 autres Etats Membres, entre autres, des relations entre la Serbie et l’Union européenne, de la situation au Tibet, du Moyen-Orient, de la Russie et de la mise en œuvre du Traité de Lisbonne.
Tant sur la question de l’attitude à adopter vis-à-vis de la Chine que sur celle du rôle de la Syrie dans le processus de paix au Moyen-Orient, Olivier Chastel a plaidé pour une position européenne « forte et ambitieuse » et pour un renforcement du rôle du Haut Représentant pour la Politique étrangère de l’UE, Javier Solana, dans les négociations.
Sur la question d’une perspective d’adhésion de la Serbie, qui a largement dominé l’agenda du samedi, le Secrétaire d’Etat a rappelé la nécessité pour Belgrade de satisfaire aux critères fixés par l’Union. Or, pour Olivier Chastel, « la Serbie n’intègre pas encore de manière suffisante les principes fondamentaux de la politique d’Elargissement et ne collabore quasiment plus avec le TPI-Y ».
Créé en 1993 par une résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies, et basé à La Haye aux Pays-Bas, le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, ou TPI-Y, a pour mission de juger les personnes présumées responsables de violations graves du droit humanitaire international commises sur le territoire de l’ex-Yougoslavie. Son procureur est actuellement notre compatriote Serge Brammertz.