Olivier Chastel, Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, a répondu cet après-midi en séance plénière à la question du Député Olivier Destrebecq sur “Le piratage des nouveaux passeports” et à la question orale du Député Patrick Moriau sur “les passeports biométriques”.
Dans sa réponse, le Secrétaire d’Etat a précisé d’emblée que « ce n’étaient pas seulement les passeports belges qui étaient visés par les conclusions de l’expérience effectuée par l’université de Nijmegen, mais bien tous les passeports électroniques, quelle que soit leur nationalité ».
Olivier Chastel a ensuite indiqué qu’il était trop tôt pour se prononcer sur le bien-fondé des conclusions en question. « Celles-ci doivent être examinées par les producteurs de composants électroniques, mais les passeports émis par les pays de l’Union Européenne en général et par la Belgique en particulier répondent intégralement aux spécifications techniques édictées par l’Union ». Ces dernières sont elles-mêmes directement adaptées au départ des normes internationales de l’OACI (organisation de l’aviation civile internationale) et de l’ISO. La manière dont les informations sont structurées dans la mémoire, le type de signal qu’elle doit recevoir et la réponse qu’elle doit formuler sont clairement définis par la norme ISO 7816. Cette norme garantit l’inter-opérabilité de tous les passeports électroniques dans le monde.
« Il est difficile de faire mieux que de se conformer à ces normes », a précisé le Secrétaire d’Etat. Et de conclure en signifiant que « s’il appert que ces normes présentent un point faible, il conviendra évidemment d’y remédier, au niveau international ».