Suite aux questions parlementaires qui lui ont été posées, au sujet des projets de fermeture de Consulats d’Italie en Belgique, le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Olivier CHASTEL, a pris contact ce mercredi 8 juillet, avec l’Ambassade d’Italie à Bruxelles.
Il convient de préciser qu’il ressort de la seule compétence de l’Italie d’organiser son réseau de Consulats. L’entretien a cependant permis de mieux comprendre l’approche italienne à ce sujet.
Manifestement aucune décision finale n’a encore été prise et il ne s’agit donc, en l’état, que d’un projet. Cependant, il semble inévitable que le réseau consulaire italien en Belgique soit à terme restructuré.
Comme de nombreux autres pays, l’Italie procède régulièrement à une évaluation de son réseau de postes diplomatiques et consulaires. Cette restructuration du réseau consulaire s’inscrirait dans le cadre d’une vaste restructuration à l’échelle européenne, voire mondiale. Elle concernerait certainement plusieurs autres pays européens au même titre que la Belgique (Allemagne, Suisse, France, Grande-Bretagne, etc.).
Le réseau consulaire italien a été, en effet, le deuxième réseau mondial. La situation économique et financière invite l’Etat italien à limiter les dépenses entraînées par un tel réseau. Son ampleur et sa structure, héritées des années cinquante, ne correspondent plus aux besoins actuels.
En effet, nous en sommes, en Belgique, à la troisième génération d’Italiens et le besoin d’encadrement consulaire de celle-ci est très différent de celui des personnes arrivées en Belgique il y a une cinquantaine d’années.
Cette restructuration devrait être décidée d’ici la fin de l’année et mise en place progressivement sur une durée approximative de deux années. Seraient concernés par ce plan : le Consulat Général de Liège ainsi que les deux Vice-consulats de Mons et Genk.