Le PS affirme avoir évalué l’impact en termes de pouvoir d’achat des réformes et des mesures socio-économiques figurant dans l’accord de gouvernement fédéral.
Dans son analyse, le PS prend des exemples théoriques et caricaturaux. Ainsi, à titre d’exemples, le PS parle d’une augmentation d’impôts de 195 euros par an en raison des accises et de la TVA. Sur base de quelle méthodologie crédible ? Faut-il considérer, comme le PS, que tous les travailleurs fument, boivent de l’alcool (à l’exception de la bière), ont recours à la chirurgie esthétique et rénoveront un logement qui a entre 5 et 10 ans ?
Le MR rappelle que l’objectif du Gouvernement est la protection et la création d’emplois afin de financer durablement la sécurité sociale. Concrètement, le Gouvernement prévoit de dégager plus de 2.5 milliards d’euros à l’horizon 2018 pour le pouvoir d’achat. A cela s’ajoute une enveloppe « Bien-être » revalorisée suite aux coupes décidées par le Gouvernement Di Rupo qui l’avait réduite à 60%. Cette enveloppe « Bien-être » à 100% permettra de soutenir les allocations et les pensions les plus basses.
Les circonstances budgétaires imposent des choix qui, à défaut d’être faits, mettent en danger l’avenir de nos pensions, de nos soins de santé et de la Sécurité sociale. Ces choix visent à préserver la classe moyenne et l’emploi. Selon le Bureau du Plan, les différentes mesures courageuses décidées par le gouvernement fédéral peuvent créer 80.000 emplois.
Le MR insiste sur le fait qu’il n’y a pas d’augmentation de taux de TVA. Il n’y a pas non plus, comme souvent suggéré par le PS dans le passé, la mise en place d’une « cotisation de solidarité généralisée » ou une taxation des loyers.
Olivier Chastel, Président du MR déclare : « notre véritable inquiétude réside dans les choix posés par le PS là où il gouverne : la suppression du bonus logement et des primes à l’énergie en Wallonie, l’augmentation des tarifs au TEC et à la STIB, l’augmentation du prix de l’eau, les réductions de déductibilité des Titres-services et les nombreuses décisions attendues mais soigneusement tenues discrètes par les Gouvernements wallons, bruxellois et de la fédération Wallonie-Bruxelles. Je crains réellement que les régions ne prennent d’une main, ce que les ménages et les classes moyennes auront reçu de la main fédérale ».