Ce jeudi 9 octobre, plus de 1.500 militants se sont prononcés en faveur de la participation du Mouvement réformateur au Gouvernement fédéral.
Inaugurant le congrès, Olivier Chastel a exprimé toute sa fierté qui l’animait en tant que militant d’un parti qui prend ses responsabilités. Il a mis en avant l’audace, la ténacité et l’exceptionnel sens du compromis du Président et futur Premier Ministre Charles Michel.
« Le prochain Gouvernement reçoit les moyens pour créer de l’emploi afin de permettre le financement à long terme de la sécurité sociale, des pensions et des soins de santé parce qu’au Mouvement réformateur, nous ne voulons laisser personne aux bords du chemin ! », a-t-il déclaré.
Olivier Chastel a ensuite détaillé la partie budgétaire de l’accord de Gouvernement. 3,8 milliards seront consacrés à relancer l’économie, en renforçant la compétitivité des entreprises au travers d’une diminution des charges qui pèsent sur le travail et d’un saut d’index socialement corrigé.
En matière d’épure budgétaire, l’accord de Gouvernement précise l’ensemble de la trajectoire jusqu’à l’équilibre des finances publiques, fin 2018. Cette trajectoire est assouplie par rapport au Programme de stabilité, ce qui permet d’étaler l’effort et de rencontrer les objectifs socio-économiques. Olivier Chastel a déclaré être convaincu que la Commission européenne apprécierait l’ampleur de nos réformes structurelles.
Il s’agit donc d’un effort cumulé de plus de 11 milliards d’euros comprenant les mesures nouvelles relatives à la résorption du handicap salarial, à la protection des allocations et des plus petites pensions, au renforcement du pouvoir d’achat des travailleurs et enfin, aux mesures spécifiques pour les indépendants.
L’assainissement financier des pouvoirs publics est entièrement réalisé au travers d’une diminution des dépenses de l’Etat et l’augmentation des recettes finance donc exclusivement les politiques nouvelles.
La norme de croissance des soins de santé sera maitrisée, les mesures de prépensions et de pensions anticipées restreintes, la lutte contre la fraude sociale intensifiée.
Les recettes nouvelles concernent quelques éléments d’harmonisation de TVA ainsi que les accises diesel, tabac et alcool mais la bière n’est pas concernée par cette augmentation. La contribution des banques sera augmentée tout comme la taxe sur les opérations de bourse. Les intercommunales seront soumises à l’impôt des sociétés et la législation sur les boni de liquidation sera revue. La lutte contre la fraude fiscale sera par ailleurs plus efficace.
« L’Etat doit moins dépenser, l’Etat doit mieux dépenser », a conclu Olivier Chastel avant de céder la parole à Willy Borsus et Didier Reynders qui ont présenté les volets liés aux réformes que le Gouvernement mettra en oeuvre.
Le congrès a été clôturé par le discours du Président et futur Premier Ministre Charles Michel.
Les militants ont ensuite approuvé à l’unanimité l’entrée du Mouvement réformateur dans le Gouvernement fédéral.