Le 6 janvier, le Conseil des Ministres restreint s’est penché sur le budget 2012 de la Belgique. Il s’agissait également de déterminer la réponse à apporter à la lettre du Vice-Président de la Commission européenne Oli Rehn, indiquant que le projet de budget amènerait un déficit légèrement supérieur à 3%.
“Le gouvernement reste convaincu que le projet de budget permet d’atteindre, avec une croissance de 0,8% en 2012, un déficit budgétaire limité à 2,8%”, ont déclaré les Ministres Steven Vanackere et Olivier Chastel à l’issue du kern.
Les contacts avec la Commission européenne ont permis ce vendredi d’applanir les divergences d’interprétation, de calcul et d’analyse du budget belge.
“Le processus suit son cours”, a déclaré Olivier Chastel. “Nous avons déjà pris des mesures et trouvé 11,3 milliards d’économie, nous continuons à défendre le budget au Parlement ces prochains jours, nous sommes également convaincus qu’il faut voter rapidement ce budget en séance plénière”.
“Un contrôle budgétaire sera effectué dès février avec la valeur affinée du déficit 2011 ainsi que les toutes dernières estimations en matière de croissance pour 2012. De nouvelles mesures budgétaires seront indispensables”.
En réponse à la Commission européenne, le Conseil des Ministres restreint a par ailleurs décidé de constituer, dans l’attente du contrôle de février, une réserve budgétaire avec une liste de dépenses« gelées » pour un montant de 1,3 milliard € sur base annuelle, soit 0,34% du PIB.