Cet après-midi, le Ministre du Budget Olivier Chastel a répondu, au nom du Premier Ministre, à une question sur l’impact d’une baisse de la croissance sur le budget 2013.
Les nouvelles estimations de croissance ne constituent évidemment pas une bonne nouvelle mais cela n’exige pas pour autant de réactions précipitées. Ces estimations fluctuent sans cesse et cette dernière estimation ne prend par ailleurs pas en compte les dernières décisions budgétaires. Le plus urgent est d’ailleurs leur mise en œuvre et donc, le vote du budget 2013.
Cette nouvelle estimation est pessimiste et fait suite à d’autres estimations comme celles de la Commission européenne ou du Bureau du Plan qui ont été utilisées, puisque les plus récentes à notre disposition, pour la confection du budget 2013.
La Commission européenne a d’ailleurs salué les décisions budgétaires prises pour 2013.
Quant à l’ampleur des mesures complémentaires à prendre, elle sera déterminée en fonction de l’avis que nous donnera le Comité de monitoring, sur base notamment des estimations de croissance les plus récentes.
Enfin, le Gouvernement a démontré en 2012 par le biais de trois contrôles budgétaires et d’une procédure de prudence budgétaire renforcée qu’il est en mesure de gérer le budget en fonction des fluctuations de la croissance économique. En effet, selon les projections de la BNB, le solde de financement atteindrait bien 2,8% en 2012, ce qui était notre objectif.