A l’issue de l’Assemblée générale extraordinaire de BIO, la Société belge d’investissement dans les pays en développement, le Ministre de la Coopération au Développement Olivier Chastel se réjouit des moyens financiers importants octroyés, cette année encore, par l’Etat belge pour la mise en œuvre d’une politique de soutien direct et indirect au secteur privé local, dans les pays en développement.
Jouant un rôle de moteur dans la croissance économique, le soutien au secteur privé local, tant en terme d’offre de financement qu’en terme d’assistance technique et de renforcement des capacités, est un maillon indispensable de la coopération au développement.
« Donner aux citoyens du Monde, les moyens de sortir de la pauvreté grâce à l’esprit d’entreprise, aux perspectives d’emploi et aux transferts de compétences, telle est ma conviction » a déclaré Olivier Chastel.
En cette fin d’année 2011, quelques 116.5 millions vont pouvoir être affectés par BIO dans le financement de nouveaux projets, tout en veillant à ce que ces investissements engendrent un impact positif durable sur la croissance économique et sur l’amélioration des conditions de vie des populations du pays d’accueil.
BIO est reconnu par ses pairs comme un acteur ciblant les petites et moyennes entreprises ayant une expertise plus marquée dans certaines régions telle que l’Afrique sub-saharienne et dans certains domaines comme la microfinance, l’agro-alimentaire et plus récemment dans le financement des infrastructures.
Dans un contexte économique et financier en crise, les institutions financières de développement telles que BIO doivent réaffirmer leurs rôles, combler le vide laissé par les institutions privées qui quittent le terrain pour cause de débâcle financière mais aussi et surtout, aider les entreprises qu’elles soutiennent à prendre conscience que la bonne gouvernance et la performance environnementale et sociale sont des composantes essentielles de leur réussite et qu’elles doivent, par conséquent, être intégrées en permanence dans leur stratégie.
« Les objectifs de rentabilité et de croissance des entreprises ne sont pas incompatibles avec les objectifs de développement », a précisé Olivier Chastel. « Des synergies sont possibles lorsque les entreprises veulent garantir durablement leurs profits, en adoptant une politique responsable d’un point de vue social et environnemental car le développement ne peut pas être contre productif ».
A ce titre, les nouveaux systèmes de management au sein des entreprises intègrent de plus en plus des stratégies RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises et de leurs dirigeants) alliant performances économiques, capacités à satisfaire les actionnaires, bonnes pratiques de gouvernance, écologie et politique sociale de gestion des ressources humaines. BIO s’emploie donc, avec ses partenaires, à soutenir le développement de ce type d’initiatives au sein des entreprises.
Selon le Ministre Olivier Chastel, ces moyens supplémentaires permettront à BIO d’asseoir le développement de ses secteurs d’expertise et d’activités, afin de mieux répondre aux besoins de financement des entreprises, vecteur essentiel de croissance économique et de lutte contre la pauvreté et les inégalités.
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