Le président du MR Olivier Chastel déplore à nouveau les mauvais choix budgétaires wallons. En effet, dès 2016, 60% de l’enveloppe issue de la taxe sur les antennes GSM sera retiré du Fonds des Communes. Cela représente un manque à gagner de 6,7 millions d’euros. Et les communes ne seront pas toutes impactées de la même façon !
En effet, la diminution touchera uniquement celles dont l’additionnel IPP est inférieur à 8% et dont les centimes additionnels au précompte immobilier sont inférieurs à 2600. « A nouveau, le gouvernement wallon envoie un mauvais message : plus vous taxez, plus vous êtes récompensés », constate Olivier Chastel. Avec le mécanisme de répartition du fonds des communes mis en place en 2008 par la majorité PS-cdH, les communes les plus taxatrices étaient déjà gagnantes. « Pour le MR, c’est une prime à la mauvaise gestion, un encouragement à la rage taxatoire. Cela ne contribue pas à la valorisation des revenus du travail », dénonce Olivier Chastel.
Olivier Chastel déplore l’absence de mesures permettant aux pouvoirs locaux de diminuer la pression sur les dépenses. « Quand le gouvernement wallon prendra-t-il la décision d’alléger les dépenses de personnel en travaillant à un statut plus en phase avec les réalités d’aujourd’hui, ou encore en s’emparant du chantier de la réorganisation de la démocratie locale ? », se demande le président du MR. Le PS, engoncé dans son conservatisme, n’a pas tardé à enterrer le projet de fusion entre communes et CPAS, seul élément novateur de la déclaration de politique régionale.
« Le gouvernement wallon a beau jeu de dénoncer le retard d’enrôlement de l’IPP, qui n’est en rien une décision politique mais une conséquence de la dernière réforme de l’Etat », regrette Olivier Chastel, « alors que dans le même temps, elle emprunte le chemin inverse de celui tracé par le gouvernement fédéral : assainissement budgétaire et encouragement du travail ».