Le président du MR Olivier Chastel déplore le discours perpétuellement négatif du président du PS Elio Di Rupo au sujet de l’impact du tax shift sur les finances communales et régionales.
« Grâce à la réforme fiscale, le revenu net des travailleurs a augmenté. Cela ne plaît visiblement pas au Parti Socialiste, qui aurait préféré que cet argent reste dans les caisses des pouvoirs publics », constate Olivier Chastel. Le président du MR rappelle que cette augmentation de revenu net permettra de soutenir la consommation. Par ailleurs, la baisse des charges pesant sur le travail créera des emplois, ce qui sera positif pour les entités fédérées ainsi que pour les pouvoirs locaux.
Le PS se garde bien d’évoquer les mesures fédérales qui profitent aux finances communales. L’impact du saut d’index, véritable bouffée d’oxygène, est ainsi estimé à 76 millions d’euros par an pour les pouvoirs locaux wallons. L’augmentation du Fonds des Frontaliers négociée entre le fédéral et le Grand-Duché représente 12 millions d’euros par an au bénéfice des communes wallonnes, et la baisse des cotisations sociales pour les pensions des agents communaux représente 56 millions d’euros en 2016. Signalons encore la baisse des cotisations ONSS pour les employeurs dans le secteur non-marchand et la diminution de la TVA sur les bâtiments scolaires.
Le PS oublie de mentionner les mesures wallonnes dont l’impact pèsera lourdement sur les finances communales. « L’enveloppe octroyée aux communes pour financer leurs travaux est passée de 65 à 45 millions d’euros, la valeur du point APE baisse et l’enveloppe du fonds des communes diminue, ce qui pénalise les communes ayant une fiscalité basse », détaille le président du MR. Sans oublier l’impact de la taxation des déchets (20 millions d’euros par an), la taxe kilométrique et les certificats verts (6,8 millions d’euros en 2016). L’addition pour les pouvoirs locaux des mesures prises par le gouvernement PS-cdH s’élève à 51,2 millions d’euros en 2016 !
Olivier Chastel assume : « Je ne nie pas que le tax shift a un impact sur les entités fédérées et les pouvoirs locaux», dit-il. « Mais la démarche du gouvernement fédéral s’inscrit dans une stratégie de relance. Nous augmentons le revenu net des travailleurs, comme ils ont pu le constater sur leur fiche de paie, et nous créons les conditions favorables à la création d’emplois. Quel contraste avec les mesures régionales wallonnes, qui ont pour seul objectif des économies budgétaires, sans plus-value pour les citoyens ! »
Le président réitère l’appel qu’il a déjà lancé à de multiples reprises : « Il est temps d’arrêter de se lamenter. J’invite le Parti Socialiste à s’inscrire dans notre démarche positive. C’est en créant des emplois et en soutenant ceux qui travaillent ou qui cherchent du travail que la Wallonie pourra enfin aller de l’avant ».