Olivier CHASTEL, Premier Echevin à la Ville de Charleroi, exige que le Collège se positionne ce lundi par rapport à l’inaction de l’ancienne majorité absolue socialiste, et plus particulièrement sur le refus de prendre part à une étude sur les pathologies respiratoires.
Olivier CHASTEL est scandalisé de lire depuis quelques jours dans la presse que la Ville de Charleroi, à l’époque sous une gestion entièrement socialiste, a refusé de prendre part en 2004 à une étude épidémiologique sur les pathologies respiratoires.
Cette étude, selon le Premier Echevin, revêt pourtant toute son importance à Charleroi : il s’agit là d’une enquête de santé publique et pour une ville qui connaît des pics de pollution record liés à son activité sidérurgique, une pareille étude serait très utile.
Le Premier Echevin de la Ville de Charleroi ne peut dès lors que déplorer l’attitude de l’ancienne majorité. « Cette non-réaction montre une fois de plus une occasion ratée pour la Ville de Charleroi. C’est honteux de ne pas avoir fait profité notre Ville et nos concitoyens d’une telle étude. Si les dépassements des normes européennes en matière d’émission de particules fines à Marchienne-au-pont sont fréquents, il est difficile de dire aujourd’hui quelles conséquences cette pollution peut avoir sur la santé. Ce type d’étude aurait pu certainement contribuer à des avancées dans ce domaine. »
Olivier CHASTEL souhaite donc des explications (ce lundi en Collège) sur l’inactivité de la Ville et des Echevins socialistes en place en 2004. Il exige par ailleurs que la Ville puisse s’inscrire le plus rapidement possible dans le cadre de cette étude.