Ce 4 mars 2010, le Secrétaire d’Etat Olivier Chastel a participé au séminaire « Think Global Act European » aux côtés de son homologue espagnol Diego Lopez Garrido et du Représentant permanent de Hongrie Gabor Ivan.
Quatorze think tanks ont transmis aux représentants du Trio Espagne Belgique Hongrie leurs recommandations dont les principales sont la mise en œuvre du Traité de Lisbonne pour une Union européenne efficiente et la création de synergies dans les politiques sociales, économiques et environnementales.
Olivier Chastel a rappelé dans son introduction que le concept de présidence en équipe n’est pas nouveau. En effet, ce principe a été mis en œuvre à deux reprises avant l’actuel Trio : une première fois avec l’Allemagne, le Portugal et la Slovénie, une deuxième fois avec la France, la République tchèque et la Suède. Pour le Secrétaire d’Etat, « la transition institutionnelle ne fut pas un long fleuve tranquille depuis les élections européennes du 7 juin 2009 jusqu’à la première réunion du Collège des Commissaires européens le 10 février 2010 ».
Le Secrétaire d’Etat a expliqué l’origine du Trio Espagne Belgique Hongrie : « Déjà en mai 2008, nous avions décidé d’anticiper l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, nous partagions la même volonté de faire progresser la construction européenne et la méthode communautaire ». Depuis, un programme commun aux trois Etats a été adopté, un logo conjoint traversera les 18 mois durant lesquels le Trio occupera la Présidence du Conseil de l’UE.
« Le programme du Trio, c’est vraiment le nôtre », pour Olivier Chastel. Les nombreux contacts entre les fonctionnaires et ministres des trois pays fournissent la meilleure garantie de continuité dans les travaux du Conseil.
Le travail en équipe a également permis de consulter les représentants de la société civile organisée, deux ans avant le début de la Présidence belge.
Olivier Chastel a insisté pour que l’Espagne, la Belgique et la Hongrie veillent à ce que l’esprit et la lettre du Traité de Lisbonne soient pleinement mis en œuvre. « C’est une véritable rupture qui doit intervenir dans la manière dont l’Union doit gérer ses relations extérieures, cette rupture exigera beaucoup d’efforts et d’abnégation de la part de la présidence tournante pour que la phase de transition soit la plus courte possible », a conclu le Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes.