Le 19 juin, au Conseil européen, le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Olivier Chastel, a participé aux côtés du Premier Ministre Yves Leterme aux discussions sur l’impact de la flambée des prix pétroliers et alimentaires.
Pour Olivier Chastel, le travail en cours sur l’avenir du Traité de Réforme est absolument crucial pour donner à l’Union les outils adaptés pour faire face à ces problèmes et à d’autres effets pervers de la mondialisation économique. Mais, selon lui : « l’opinion européenne ne comprendrait pas non plus que nous donnions l’impression, aussi erronée soit-elle, de faire passer l’institutionnel avant ces problématiques aux conséquences sociales immédiates et parfois désastreuses ».
Le Secrétaire d’Etat se félicite dès lors du choix et de la qualité du débat mené par la Présidence slovène sur cette question, et en appelle particulièrement à un travail de fond sur la question des transactions spéculatives sur les marchés des carburants et des denrées alimentaires.
Olivier Chastel a aussi défendu la position de la Belgique lors du dîner des Ministres des Affaires étrangères qui portait sur les Balkans, Cuba et l’Afrique (principalement sur le Zimbabwe et le Soudan/Tchad).
Outre son effet sur les foyers et les personnes en situation précaire, la hausse des prix du pétrole est source d’inflation dans l’UE et y affecte fortement certains secteurs (pêche, agriculture, transport, industrie chimique). Les réponses envisagées au niveau européen incluent des pourparlers à haut niveau entre les pays consommateurs de pétrole et les pays producteurs, la possibilité pour les États membres de fournir un soutien financier ciblé aux éléments les plus touchés et l’amélioration de la surveillance de la concurrence et de la transparence des données énergétiques, ainsi que des mesures fiscales pour promouvoir et faciliter le passage à une économie à faible taux d’émission de CO².