Le Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Olivier Chastel, s’est adressé ce 2 juin aux « journées diplomatiques 2008 » qui, comme chaque année, réunissaient au Palais d’Egmont à Bruxelles les chefs de postes diplomatiques et consulaires belges à l’étranger (ambassadeurs, consuls-généraux et représentants permanents).
Son discours était centré sur la mise en œuvre du Traité de Lisbonne dans l’optique de la Présidence belge de 2010. Rappelant que l’installation, après l’entrée en vigueur du Traité, du Haut-représentant et de son Service européen d’action extérieure, était conforme au souhait belge de voir l’Europe s’exprimer d’une seule voix sur la scène internationale, il a souligné que celle-ci « aura un effet considérable sur le rôle que la diplomatie belge sera appelée à jouer en matière de coordination et d’impulsion sur la politique externe de l’Union ».
Toujours selon Olivier Chastel, la réussite de la présidence belge de 2010 est « importante pour l’image et le « standing » international de notre pays, pour sa crédibilité, mais aussi en tant que projet fédérateur permettant à l’ensemble des acteurs institutionnels, économiques et sociaux de démontrer notre dynamisme, notre imagination et notre capacité pratique à dégager des solutions. Comme nous avons su le faire en 1993, comme nous avons su le faire en 2001 ».
Le réseau diplomatique belge compte 137 « postes de carrière » dont 89 Ambassades, 17 Consulats-généraux et 10 Consulats, 10 Représentations permanentes, 6 Bureaux de la Coopération au développement et 3 bureaux diplomatiques relevant des ambassades ainsi que 3 bureaux visa. A cela, s’ajoutent quelques 283 Consulats honoraires. >