Ce jeudi 7 juillet, le Ministre de la Coopération au Développement Olivier Chastel a participé avec le Premier Ministre et ses collègues du Gouvernement en charge de la Défense et des Affaires étrangères à la commission mixte Affaires Etrangères/Défense sur l’engagement opérationnel belge en 2012.
Aux questions qui lui étaient posées sur l’engagement civil belge en Afghanistan, Olivier Chastel a rappelé que l’action de la Coopération belge au Développement avait pour objectif de combattre le terrorisme et de contribuer à la construction d’un Etat stable, démocratique et économiquement viable. A terme, le Gouvernement afghan doit pouvoir, de manière autonome, assurer la sécurité et le bien-être de son propre peuple. Le développement socio-économique de l’Afghanistan ne pourra toutefois être durable que s’il s’accompagne d’efforts importants sur le plan de la lutte contre la corruption, la baisse du trafic de drogues, l’amélioration de la gouvernance et le respect des droits des femmes.
A l’occasion de la conférence de Bonn le 5 décembre prochain, le Gouvernement belge aura l’occasion de préciser le niveau de ses contributions au-delà de 2011.
Au cours du débat, la question plus générale de veiller à une présence de la Coopération belge sur le terrain au-delà du retrait militaire a été posée. Cette question mérite réflexion dans la mesure où, de la même manière qu’il n’y a pas de développement sans sécurité, il n’y a pas non plus de paix sans développement. Le débat est intéressant mais il convient toutefois de garder à l’esprit le principe de concentration de l’aide que la Belgique a adopté en décidant de limiter le nombre de nos pays partenaires.
L’objectif premier de notre action doit être de contribuer à l’efficacité de l’aide.