“C’est une grande satisfaction d’avoir adopté le règlement de mise en oeuvre de l’initiative citoyenne en 1ère lecture un an après l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne”, s’est réjoui Olivier Chastel au nom de la Présidence belge du Conseil de l’UE. L’initiative citoyenne constitue en effet une des innovations les plus spectaculaires du Traité de Lisbonne et permettra d’introduire la démocratie participative au niveau européen.
“Nous avons atteint un bon équilibre entre la simplicité d’utilisation pour les citoyens et la crédibilité de cet instrument”, a estimé Olivier Chastel, qui a négocié ce réglement au nom des 27 Etats membres. Ainsi, pour le Conseil, il était important que les signataires d’une initiative proviennent d’un nombre relativement élevé d’Etats membres afin de garantir le caractère réellement européen. Un quart d’Etats membres est donc un bon compromis.
L’âge des signataires était également un point important pour le Conseil. Le fait de lier l’âge à celui qui est requis pour les élections européennes s’explique par des considérations pratiques. “Mais c’est aussi une question de principe : souligner l’importance et le sérieux de cet instrument”, a insisté Olivier Chastel. Pour les Etats-membres, il importait de disposer d’éléments d’identité suffisants, en fonction des particularités nationales, afin de pouvoir vérifier les signatures.
Le Secrétaire d’Etat s’est félicité du résultat du vote du Parlement européen ce matin. Concernant le Conseil, celui-ci a affirmé hier son accord politique sur le texte et l’adoption formelle suivra lors d’un prochain conseil. “La voie est ouverte pour l’exercice par les citoyens européens de cette initiative, j’espère qu’elle contribuera à les impliquer dans le projet européen”, a conclu Olivier Chastel.