Selon les dernières estimations, la Belgique clôture son budget 2011 avec un déficit de 4,0% du PIB. Cette estimation est moins positive que les -3,6% que notre pays avait avancés dans le programme de stabilité. Cependant, ces chiffres ne sont pas encore définitifs.
Le déficit de 4% est le solde de financement commun de l’entièreté des autorités. Le déficit est principalement mis sur le compte de l’autorité fédérale (-3,4%). Les entités fédérées et les autorités locales n’accusent qu’un déficit de 0,6%. La sécurité sociale est en équilibre.
Ce résultat en dessous des attentes est surtout dû à la liquidation du Holding communal, une moins bonne évolution des recettes fiscales et la contribution nucléaire de 250 millions, qui n’a pas encore été prise en compte en 2011. Évidemment, la crise de l’euro et la croissance économique ralentie qui en découle, ont aussi eu leur effet sur l’exécution.
La dette publique a augmenté de 1,9% et atteint les 98,1%, juste en dessous de la limite psychologique de 100%. Cette croissance est due en grande partie à la reprise de Dexia et au soutien aux États-membres européens qui avaient des problèmes financiers (la Grèce, le Portugal et l’Irlande) mais est inférieure à l’augmentation moyenne des autres États-membres de la zone euro.
Le conclave budgétaire aura lieu le 25 février. Entretemps, le Bureau du plan aura publié les dernières prévisions du taux de croissance pour 2012.
Consulter le powerpoint présenté lors de la conférence de presse sur les chiffres budgétaires de la Belgique pour 2011.
Revoir la vidéo de la conférence de presse sur les chiffres budgétaires de la Belgique pour 2011.
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