Ce mardi 11 mai, le Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes Olivier Chastel a reçu, avec le Ministre des Affaires étrangères Steven Vanackere, les Députés européens membres de la commission parlementaire affaires constitutionnelles (AFCO).
La commission AFCO est compétente pour les questions relatives aux aspects institutionnels, la mise en œuvre du Traité de Lisbonne, les conséquences concernant l’élargissement de l’UE, etc. Le Secrétaire d’Etat Olivier Chastel avait d’ailleurs établi un premier contact avec une délégation de la commission AFCO en janvier dernier, lors de la session plénière du Parlement européen à Strasbourg. La commission AFCO a souhaité rencontrer de nouveau les autorités belges pour connaitre l’état d’avancement de la Présidence belge du Conseil de l’UE.
Le Secrétaire d’Etat a insisté sur la position centrale du Conseil Affaires générales dans le processus décisionnel européen. Certains dossiers transversaux vont s’imposer à l’agenda dans les mois à venir, notamment les négociations d’élargissement. Le Conseil Affaires générales a aussi un rôle à jouer dans la préparation et le suivi des Conseils européens. Pour Olivier Chastel, « deux écueils doivent être principalement évités : celui d’une préparation des réunions du Conseil européen pas suffisamment inclusive et transparente et celui d’une préparation trop bureaucratique du Conseil européen ».
Les Députés européens ont également parlé de la mise en œuvre du droit d’initiative citoyenne. « Celui-ci permettra en effet aux Européens de s’impliquer et de s’approprier l’Union européenne et donc de s’intéresser davantage aux affaires européennes », a indiqué le Secrétaire d’Etat Olivier Chastel. Le Conseil européen avait demandé que le règlement de cette initiative soit conclu pour la fin juin 2010, cependant cette échéance semble difficile à être respectée compte tenu des avis nécessaires des différentes institutions (Comité des Régions, Comité économique et social, etc).
L’adhésion de l’UE à la Convention européenne des Droits de l’homme, l’accord cadre régissant les relations entre la Commission européenne et Parlement européen, le statut des partis politiques européens et la modification du nombre de députés européens sont des sujets qui ont également été inscrits à l’ordre du jour. Olivier Chastel a exprimé sa préoccupation concernant les tensions interinstitutionnelles se développant depuis l’entrée en vigueur du Traité de Lisbonne. « C’est dans un esprit de loyauté et d’ouverture que nous travaillerons et coopérerons avec les institutions européennes, et en particulier avec le Parlement européen », a rassuré le Secrétaire d’Etat Olivier Chastel.