A l’occasion de la commission mixte qui s’est tenue à Hanoi ce 21 juin, un nouveau Programme Indicatif de Coopération (PIC) de 60 millions d’euros a été signé entre la Belgique et le Vietnam pour la période 2011-2015. Pour Olivier Chastel, Ministre de la Coopération au développement, « ce nouveau partenariat constitue une étape importante dans le cadre du renforcement de notre coopération avec le Vietnam, dernier pays partenaire de la Coopération belge sur le continent asiatique. Il s’inscrit dans le plan de développement socio-économique 2011-2015 défini par le Vietnam ».
Durant les quatre prochaines années, l’accent sera mis d’une part sur la réforme de l’administration publique et d’autre part sur l’eau et l’assainissement. « Il s’agit de secteurs dans lesquels la Belgique est déjà engagée et dont l’enjeu est important pour le Vietnam », a précisé Olivier Chastel.
La modernisation de la gestion des affaires publiques est en effet une réforme essentielle en vue d’une meilleure gouvernance, composante indispensable d’un développement socio-économique durable.
Une gestion cohérente de l’eau et du ramassage des déchets et une meilleure planification urbaine représentent par ailleurs un besoin aigu dans une société caractérisée par une industrialisation et une urbanisation rapides et particulièrement vulnérable aux impacts du changement climatique.
D’une manière transversale, le renforcement des capacités sera une composante importante du nouveau programme de coopération. « L’objectif de nos actions de coopération est de renforcer de plus en plus les capacités institutionnelles et organisationnelles dans les secteurs clés du développement de nos partenaires », a déclaré Olivier Chastel.
Une contribution sera également réservée, dans le cadre de la coopération déléguée, pour un programme des Nations-Unies dont l’objectif est d’appuyer le Vietnam dans ses efforts visant à améliorer le suivi et le contrôle parlementaire, à intensifier la lutte contre la corruption et à augmenter la participation de citoyens, des médias et de la société civile locale entre autres dans le processus de planification et de définitions des politiques.
