Le MR est extrêmement inquiet des déclarations de la Ministre de l’Enseignement Marie-Martine Schyns. Elle a déjà indiqué qu’elle ne chercherait à obtenir aucun financement complémentaire pour son département. Mais elle ne semble pas prête non plus à procéder à des arbitrages budgétaires au sein de son enveloppe pour renforcer les premières années du primaire voire du maternel, qui en ont pourtant bien besoin.
Le MR salue le travail colossal réalisé par les acteurs de terrain. Il serait totalement irresponsable de la part de la Ministre de ne pas avoir une action politique à la hauteur. Ses récentes déclarations ne laissent pourtant pas entrevoir une grande ambition ce qui serait dramatique pour nos enfants et les générations futures.
En cette veille de rentrée scolaire, le Mouvement Réformateur a donc réuni les acteurs de l’enseignement afin de faire le point sur les réformes à mener, en présence de Françoise BERTIEAUX, cheffe de groupe, Valérie DE BUE, députée et Georges-Louis BOUCHEZ, Délégué général.
Au terme de cette réunion constructive, le MR rappelle ses trois priorités :
- Travailler à rendre plus d’autonomie aux pouvoirs organisateurs et aux directions afin qu’ils puissent adapter leur enseignement aux différents publics et ce pour un meilleur accompagnement des élèves.
- L’apprentissage par les élèves des savoirs de base (savoir lire, écrire et compter) doit redevenir le socle de notre enseignement. Il est inacceptable que ces compétences ne soient pas acquises par tous les enfants au terme de l’enseignement primaire.
- La formation de base des enseignants doit être adaptée aux évolutions de notre époque, en particulier l’usage du numérique. De plus, il ne faut plus laisser les professeurs sans filet face aux situations nouvelles auxquelles ils sont confrontés.
Le Mouvement Réformateur attend avec impatience le phasage des mesures proposées par les acteurs de terrain et demande un travail le plus complet possible au Parlement d’ici la fin de l’automne. Il n’est pas envisageable que les textes déposés par le Gouvernement PS-cdH ne soient que des fragments des conclusions des groupes de travail faisant abstraction des points fondamentaux.
Le moment est venu pour le Gouvernement de la Fédération Wallonie Bruxelles et la Ministre de l’enseignement de quitter les postures pour réellement agir en faveur de l’avenir de l’ensemble des élèves. Pour le MR, il est en tout cas absolument nécessaire de ne pas détricoter ce Pacte.