La Commission européenne reconnaît dans ses perspectives économiques que le déficit budgétaire nominal descendra sous les 3% en 2013 mais constate que la vigilance reste de mise.
La Commission européenne a publié aujourd’hui – comme elle le fait 3 fois par an – ses perspectives économiques pour l’Union européenne. Elle y donne sa prévision de la situation économique et budgétaire de l’Union européenne et des Etats membres.
Par rapport aux dernières perspectives économiques (février 2013), une amélioration de la situation budgétaire belge est constatée. Pour 2013, la Commission européenne confirme que le déficit nominal diminue et qu’il passe sous le seuil des 3% du PIB, précisément 2,9%, alors que le gouvernement partait de 2,46% après le dernier contrôle budgétaire. La différence s’explique notamment par l’évaluation à la baisse de la croissance économique (0% au lieu de 0,2%). Il faut noter à cet égard que tant le FMI que le Bureau fédéral du Plan et l’ Institut des Comptes Nationaux situent la croissance belge à 0,2% en 2013.
La Commission européenne reconnaît qu’une importante amélioration structurelle est en voie de réalisation, à hauteur de 0,75%. Certains éléments tel que l’équilibre de l’Entité II, encore à atteindre, n’ont pas pu être pris en compte.
Le gouvernement attend de la Commission qu’elle précise ce qui fonde l’analyse des finances publiques belges. Le gouvernement va poursuivre les contacts constructifs avec la Commission afin d’échanger les arguments entre la Commission et les autorités belges.
Le gouvernement répète qu’il se tient invariablement à son engagement de 1% d’amélioration structurelle. Il s’engage par ailleurs à améliorer le solde structurel de 0,6 % du PIB pour 2014.
Il souligne que la poursuite du monitoring permanent du budget est une priorité absolue et qu’il a été l’occasion de constituer aussi une réserve budgétaire via le blocage administratif de crédits relatifs aux dépenses primaires.