La décision de fermeture de la Brasserie de l’Union à Jumet, annoncée le 19 janvier, a retenu toute l’attention du Collège communal de Charleroi. Olivier CHASTEL, Premier Echevin en charge de l’Emploi, a récemment rencontré d’une part, la direction du Groupe Alken-Maes, et d’autre part, le responsable du site de Jumet, les travailleurs et les syndicats.
La direction du Groupe Alken-Maes a précisé que la décision de fermeture du site de Jumet n’était pas liée à un manque de rentabilité ou de compétitivité du site mais bien une conséquence de la surcapacité générale de tous les sites belges du groupe.
Le Groupe Alken-Maes s’est engagé à plusieurs niveaux vis-à-vis de l’Echevin Olivier CHASTEL et donc de la Ville de Charleroi. Tout d’abord, il souhaite trouver un repreneur pour la Brasserie de l’Union. Plusieurs pistes sont envisagées : soit le repreneur serait de type industriel, dans le secteur brassicole (de petite taille et non concurrentiel, par exemple: une brasserie familiale) ou d’un tout autre domaine, soit un repreneur immobilier (pour construire par exemple sur le site des logements).
Ensuite, le Groupe Alken-Maes a confirmé sa volonté de trouver des solutions personnalisées pour chacun des 19 travailleurs concernés par cette fermeture. Ainsi, cinq travailleurs entrent dans les conditions d’un plan de prépension. Quelques-uns pourraient bénéficier d’un reclassement en interne (sur les autres sites du Groupe). Quant aux autres travailleurs, un accompagnement au reclassement sera mis en place afin que chacun retrouve un emploi. Le Groupe a d’ores et déjà dégagé certaines pistes d’emploi, notamment auprès de ses fournisseurs et de ses sous-traitants.
Enfin, la Convention entre le Groupe Alken-Maes et la Ville de Charleroi (signée en février 2004), qui prévoit la création sur le site de Jumet d’un centre d’évocation du folklore et des traditions populaires, n’est nullement remise en question par le Groupe. Celui-ci se dit prêt à poursuivre ses engagements, notamment locatifs et financiers.
Le Collège communal restera vigilant afin que les engagements pris par la direction du Groupe Alken-Maes soient respectés dans les moindres détails. La Ville se montrera attentive à la qualité du repreneur et servira, si cela est nécessaire, de relais entre le Groupe et les repreneurs potentiels. Le Collège veillera aussi à ce que chacun des 19 travailleurs puisse se voir offrir un nouvel emploi. Le Collège sera également le garant des promesses du Groupe quant au respect de la Convention et à son investissement à venir dans le Centre d’évocation du folklore.