Au nom du MR de CHARLEROI, le Député fédéral Olivier CHASTEL, Vice-Président de la Chambre des Représentants, tient à réagir suite à l’arrêt du Conseil d’Etat suspendant l’exécution de la motion de méfiance prise par le Conseil communal de CHARLEROI le 7 mars 2006 à l’encontre de Serge VAN BERGEN et désignant Viviane VANACKER en qualité d’Echevin.
Olivier CHASTEL considère qu’il est urgent que le Ministre COURARD ait le courage de tirer les enseignements des difficultés rencontrées par les villes et communes concernées dans l’application des dispositions relatives à la motion de méfiance constructive et puisse rapidement proposer un texte qui offre plus de sécurité juridique.
Olivier CHASTEL considère également qu’en présence d’une disposition dont tous les observateurs ont noté la difficulté d’application, la majorité socialiste au pouvoir à CHARLEROI a fait preuve d’une absence de prudence incompréhensible.
Olivier CHASTEL tient à rappeler la nécessité politique de démettre Serge VAN BERGEN qui, en tant qu’Echevin du Logement, porte incontestablement la responsabilité politique des graves dysfonctionnements qui ont été constatés dans le secteur du logement social au travers de l’affaire de « La Carolorégienne ».
Olivier CHASTEL tient également à souligner qu’au-delà des dossiers actuellement à l’instruction et qui relèvent du droit pénal, la mauvaise gestion mise au jour aura un impact négatif pour beaucoup de nos concitoyens parmi les plus fragilisés socialement et ce , pendant de nombreuses années.
Olivier CHASTEL invite la majorité socialiste au pouvoir à convoquer le plus rapidement possible le Conseil communal afin qu’une nouvelle motion de méfiance constructive puisse être votée dans le respect des premiers éléments de jurisprudence mis en avant par le Conseil d’Etat et dans le respect de l’avis juridique rendu par le Conseil de la Ville, Maître BOURTEMBOURG.
Olivier CHASTEL regrette enfin l’image catastrophique qui est donnée à nos concitoyens et qui ne peut que renforcer le sentiment de défiance ressenti par un certain nombre d’entre-eux à l’égard du monde politique.