Alors que cette année encore le logo de la S.N.C.B. et celui d’ABX restent présents en bordure de certains terrains de sport (notamment respectivement au R.S.C. ANDERLECHT et au club de basket d’OSTENDE), le club de tennis de table de la Villette Charleroi, champion d’Europe et du Monde vient, par lettre du 16 octobre, de se voir refuser par la S.N.C.B. un sponsoring de 75.000 €, qui, pourtant, avait été accepté ces dernières années.
Après les clubs de basket de Spirou Charleroi et Pepinster, voilà encore un club wallon lâché par la S.N.C.B. et/ou ses filiales !
Le palmarès de notre club phare de tennis de table n’est-il pas à la hauteur des prétentions de notre « performante » société Nationale des Chemins de Fer Belges ?
N’est-il pas indécent, ou à tout le moins cavalier, d’annoncer la mauvaise nouvelle (après plusieurs années de collaboration) à la mi-octobre, bien après le début de la saison et surtout quand ce principal sponsoring (75.000 €) représente 15% du budget total du club (500.000 €) ?
Si il est exact que le sponsoring a été sérieusement revu à la baisse (on parle de 40%) dans les différents départements de la S.N.C.B. et de ses filiales, comment cette réduction s’est-elle opérée et sur base de quels critères ?
Comment explique-t-on, qu’après cette réduction linéaire opérée par le service compétent, le club de la Villette faisait encore partie des clubs bénéficiaires et qu’en finale (Comité de direction), il avait disparu de la liste ?
Existe-t-il une clé de répartition linguistique ou communautaire ? On prétend, au sein même de la S.N.C.B., que cette clé vient de passer de 60/40 à 80/20 voire 90/10 !
Après de tels agissements, comment la S.N.C.B. peut-elle encore redorer son bien triste blason et susciter le respect auprès des observateurs avisés ?