La route latérale (N580) est coupée à la circulation depuis 1 an et demi ! et cette situation risque de durer encore quelques temps alors que cette route constitue la voie d’accès la plus directe au centre ville de Charleroi pour les habitants de plusieurs communes de l’Est.
Cette situation particulièrement dommageable est due aux travaux nécessaires à la réparation du pont du Chenois qui surplombe les lignes de chemin de fer Charleroi-Bruxelles ainsi que certaines lignes marchandises de la gare Monceau formation.
Ce pont appartient à la SNCB mais se trouve en gestion partagée SNCB- MET suivant une convention qui semble mettre à charge du MET un tiers du coût d’éventuelles réparations. Le revêtement du pont appartient en effet au MET.
Lors de la démolition du revêtement du pont par le MET au cours de travaux d’entretien, les services s’étaient rendus compte que le pont était en très mauvais état ; construit dans les années 50 en béton, il a été l’objet d’attaques acides importantes dues à la présence de l’industrie sidérurgique toute proche.
Le MET ne remplacera donc pas le revêtement avant que le pont, qu’il considère comme potentiellement dangereux, ne soit réparé afin d’éviter de devoir de toute façon recommencer ce travail tant les travaux de réparations à mener par la SNCB lui semblent urgents et indispensables à la sécurité des utilisateurs.
Face à cette situation et à la demande du MET, la SNCB a, de son côté, réalisé une mission d’inspection afin de déterminer si le tablier du pont devait être démoli et reconstruit ou s’il était encore possible de le réparer.
Cette « collaboration » entre 2 niveaux de pouvoirs différents risque de prolonger considérablement l’inutilisation de cette voirie !
Monsieur le Ministre peut-il faire connaître la position de la SNCB dans ce dossier et l’état d’avancement des travaux ?