Le Conseil a poursuivi les discussions sur le Service européen d’action extérieure. Le Secrétaire d’Etat aux Affaires européennes a réitéré son plein soutien à Mme Ashton dans les efforts déployés pour mettre en place un service européen d’action extérieure performant. « En effet, la création et le déploiement du SEAE s’imposent de manière urgente, il serait également utile d’obtenir des informations sur les délais des discussions budgétaires relatives à la création de ce service », a-t-il indiqué lors de la session conjointe. Olivier Chastel a indiqué que la Belgique espère recevoir la semaine prochaine la proposition de la Haute Représentante dans la mise sur pied du SEAE.
« Nous espérons une rapide mise en œuvre de toute décision à cet égard, afin de clarifier au maximum le scénario de travail avant le 1 juillet, date de début de la présidence belge du Conseil. Dès cette date, la diplomatie belge assumera, dans le domaine de la PESC, un rôle d’appui à la Haute Représentante, là où elle le jugera nécessaire », a souligné Olivier Chastel dans son intervention.
Pour le Secrétaire d’Etat, les dernières discussions vont dans la bonne voie. L’organigramme présenté par Catherine Ashton propose des formules adéquates pour la représentation avec les Tiers par le Secrétaire Général et ses adjoints.
Pour remplacer la Haute Représentante en mission politique internationale, Olivier Chastel a indiqué qu’on pouvait également penser à des envoyés spéciaux pour autant qu’il ne s’agisse pas de ministres nationaux ou de commissaires. « Il faut en effet éviter de réintroduire une confusion ou fragmentation dans notre politique extérieure que le traité de Lisbonne visait à rendre plus cohérente et univoque », a-t-il précisé.
Quant aux « services thématiques », il est logique, pour le Secrétaire d’Etat, que le Service assure la coordination des thèmes transversaux qui concernent notre politique extérieure. Des « desks » spécifiques sont indispensables pour les « Droits de l’Homme », ou encore la « non prolifération ». Il ne paraît par contre pas opportun de parler de « desk unique » pour les compétences qui relèvent clairement de la Commission européenne.