Sur proposition du Ministre du Budget et de la Simplification administrative et du Secrétaire d’Etat à la Fonction publique, le Conseil des Ministres a approuvé ce vendredi 5 juillet une circulaire procédant à un monitoring permanent des besoins en informatique des différents départements.
Cette circulaire vise à collecter les informations relatives aux activités et crédits des technologies de l’information et de la communication (TIC) selon un schéma structuré et selon le cycle du contrôle budgétaire.
Le but est double : il s’agit d’établir un aperçu général des dépenses et activités TIC mais également de pouvoir identifier plus rapidement et de mettre à profit des opportunités de synergies entre les services publics fédéraux, les services publics fédéraux de programmation et les services qui dépendent de l’Etat fédéral.
Hendrik Bogaert: “Nous avons rencontré de nombreux problèmes dans le passé avec les grands projets TIC. Nous optons à présent très clairement pour une collaboration horizontale entre les différents départements. Cette manière de procéder doit entraîner des gains en efficience et des économies de coûts. L’étroitesse d’esprit au niveau des TIC fait ainsi définitivement partie du passé ».
Afin d’assurer le bon fonctionnement de cette nouvelle démarche, les initiateurs du projet ont mis en place un Comité de Suivi TIC (CSTIC) au sein du SPF Budget, présidé son Président et soutenu de manière permanente par le SPF Technologie de l’Information et de la Communication (Fedict). Ce Comité assurera un rôle de soutien, chaque service reste en outre responsable de son budget, de sa planification et de l’exécution de ses initiatives TIC.
« Concrètement, les informations seront rassemblées dans un plan TIC, ce qui permettra d’identifier les effets de synergies et de formuler des propositions concrètes de mutualisation en vue de réduire les coûts », a expliqué Olivier Chastel.
Annuellement, l’administration fédérale dépense environ 600 millions d’euros dans des activités TIC. Grâce à ce Comité et ce monitoring, il sera possible de procéder par exemple à des achats groupés ce qui permettra de faire des économies d’échelle.
Comme le déclare Olivier Chastel : « les technologies de l’information et de la communication sont un des plus grands postes de dépenses dans les dépenses primaires et sont un levier toujours plus important de l’administration fédérale afin d’offrir à la société d’une manière efficiente un service de qualité et orienté client ».
Hendrik Bogaert : “Les services publics seront entièrement numérisés à l’avenir. Nous devons dès à présent nous atteler à cette tâche. Il s’agit d’obtenir des services publics de classe mondiale privilégiant convivialité et efficience. Nous devons non seulement conserver le rôle de précurseur que notre pays joue déjà dans ce domaine mais nous devons également le consolider davantage. Un service public fort constitue en effet une condition sine qua non pour une économie forte ».