Olivier Chastel et Didier Reynders s’expriment sur le nouveau gouvernement.
Invités politiques de La Première et de Bel RTL, Olivier Chastel et Didier Reynders ont eu l’occasion de revenir sur les principaux objectifs de la coalition de centre-droit qui vient de voir le jour.
Olivier Chastel a d’abord rappelé la rapidité avec laquelle l’accord de gouvernement a été scellé : « C’est beaucoup moins que 540 jours. On s’est retrouvé autour d’une table avec des partis qui voulaient faire une réforme importante et régler le problème financier de l’Etat belge ».
Par ailleurs, il a voulu insisté sur le caractère social et économique du nouveau gouvernement. « Il n’y a pas eu d’institutionnel, nous avons mis en œuvre une réforme des pensions et nous comptons garantir de l’emploi à travers une diminution des charges ».
En outre, Olivier Chastel a souligné l’effort de Charles Michel : « Je veux saluer le travail de Charles Michel pendant ces 4 mois car c’est lui qui a mené l’ensemble de ces négociations ».
Pour Olivier Chastel, la priorité de ce gouvernement est de préserver notre système de sécurité sociale. «Nous avons voulu normer les dépenses de l’état. Nous pensons qu’il y a moyen de faire un certain nombre d’économies et d’atteindre un équilibre de dépenses. Nos réformes visent à maintenir notre sécurité sociale. En 2003 les pensions coutaient 25 milliards, en 2013 37 milliards. Ce seul chiffre explique la responsabilité que nous avons prises ».
Didier Reynders a également salué le remarquable travail de Charles Michel. « Charles Michel a forgé cette majorité avec des partis qui étaient prêts à mettre de côté l’institutionnel. C’est une majorité axée sur le social et l’économique. Il a mené un parcours tout à fait correct depuis les élections ».
Pour Didier Reynders, la nouvelle coalition en place est porteuse d’un réel espoir pour la Belgique : «Cette fois-ci, un gouvernement va assumer d’importantes réformes. Nous devons retrouver l’équilibre en redonnant une capacité de création d’emplois et en redonnant du pouvoir d’achat ».
Par ailleurs, Didier Reynders a indiqué la volonté du nouveau gouvernement de dialoguer avec les partenaires sociaux. « Nous voulons que les partenaires sociaux viennent autour de la table pour débattre d’un certain nombre de réformes ».
Enfin, Didier Reynders a évoqué l’apport constructif des mesures socio-économiques prises. « Si on avait fait des mesures socio-économiques fortes plus tôt, on aurait évité de discuter pendant 540 jours d’une réforme de l’Etat ».