Le Ministre de la Coopération au Développement Olivier Chastel a profité de sa mission en Cisjordanie pour aller apprécier les projets mis en œuvre par la Coopération belge au Développement, à Naplouse.
Olivier Chastel a d’abord constaté l’état d’avancement des travaux de la future école secondaire des filles près du camp de réfugiés de Balata. Le Ministre a été accueilli par le Gouverneur de Naplouse et a eu droit aux explications détaillées de la part des experts de la CTB (Coopération technique belge) et du Ministère de l’Education. « L’école était nécessaire parce que le camp n’avait que deux écoles primaires : une pour les garçons et une autre pour les filles », a déclaré le Ministre.
Le Ministre s’est ensuite rendu au camp de réfugiés de Balata peuplés de 13.000 réfugiés palestiniens et y a visité une école de l’UNRWA. Les responsables de l’UNRWA (l’agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) ont guidé le ministre dans les différentes installations. Il a également pu assister au déroulement d’un cours dans une école primaire du camp.
Enfin, la délégation belge a visité deux projets relatifs au développement de la gouvernance locale : le parc public « Sama » et le tunnel commercial au centre de Naplouse. Celui-ci a été construit pour résoudre les problèmes de pollution, de bruit et de congestion du trafic dans le centre commercial. La Coopération belge vient donc en appui à la politique de renforcement d’une administration territoriale décentralisée définie par l’Autorité Palestinienne dans le cadre de sa stratégie de construction d’un Etat palestinien et de son plan national de développement. Cet appui consiste surtout à contribuer au « Municipal Developmend Fund » (Fonds municipal pour le développement) avec la Banque Mondiale et les coopérations danoise, suédoise, française et allemande. Pour Olivier Chastel, « financer les plans d’investissement des municipalités permet non seulement d’améliorer la fourniture des services publiques de base mais également de soutenir et de stimuler le développement économique locale».
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